1836-1837 : l’Unification du Queens.

Alors que la Guerre de Nevis est remportée par les Britanniques du Queens sur les autonomistes du Duché de Nevis, des événements forts interviennent au Sud où les Gouverneurs de l’Eastern River et de Ramur Town sont assassinés. Suite à ces assassinats, l’Empire Britannique décide de fusionner le Queens et l’Eastern River, de nommer le Gouverneur de New Amsterdam comme le représentant de la monarchie. Le 12 mars 1837, l’Union est officielle et New Amsterdam devient la capitale officielle du Queens.
La colonie de Ramur Town évite la fusion puisque la Grande Bretagne ne souhaitait pas créer une grande colonie pour éviter un scénario à l’américaine. Un nouveau Gouverneur est choisi le 11 mars 1837.

1837- 1917 : Crise religieuse, industrialisation et guerre.

1837-1850 : la guerre civile.

L’unification s’annonce alors prometteuse mais des tensions religieuses se font sentir entre anglicans,catholiques et puritains. En effet, la religion prend une part très importante dans la nouvelle colonie du Queens. Le Nord est plutôt anglican tandis que le Sud et la Nouvelle Charente sont plutôt catholiques et puritains. Le pouvoir central de New Amsterdam décide de faire de l’anglicanisme la religion officielle contre des réticences en provenance de Nouvelle Charente et du Sud.

Très vite , les tensions autour de la religion se développent, les catholiques et les puritains se sentent persécutés par les anglicans. Des conversions forcées sont perpétués et l’économie autour des commerçants catholiques/puritains décline dans l’ensemble du territoire. La crise religieuse devient une forme de guerre religieuse. Les catholiques du Sud du Queens et de Nouvelle Charente s’unissent et se font appelés la Résistance de la Foi. Le pouvoir de New Amsterdam va perpétuer des rixes dans les différentes villes pour mettre fin à cette rébellion. Des émeutes vont éclater à Campton et Jamestown dans les années 1840.
Cette guerre religieuse entraîne une migration à la fois des puritains et des catholiques vers le Nord. Les catholiques vont vouloir tenter leur chance dans la colonie d’Azaleas tandis que les puritains vont se retrouver vers les Etats de Layton. Les futures grandes Plaines deviennent alors un refuge pour les queensiens.



Scène de guerre en 1840 entre Puritains et Anglicans à Jamestown.


Cette guerre religieuse fera beaucoup de mort entre 1837 et 1850. Le 12 mai 1850, la Résistance de la Foi connaît un fort déclin et le pouvoir de New Amsterdam décident d’assouplir les lois religieuses ce qui met fin au conflit avec le traité de New Amsterdam faisant du Queens un Etat chrétien sans aucune distinction. La liberté de culte est alors établie, des catholiques et des puritains arrivent au pouvoir à New Amsterdam au même titre que des anglicans. Durant cette période, la ville néo-charentaise de la Plaine décide de devenir indépendante pour des raisons religieuses, le Queens , désireux d’apaiser les choses va accepter et rendre indépendant la Plaine.


1850-1901 : l’âge d’Or .

Après cette guerre religieuse, un boom démographique se fait sentir au Queens qui s’industrialise. Les premières usines s’installent dans la capitale puis dans les villes portuaires comme Campton , Zeroing City ou encore Jamestown. C’est le premier âge d’or du Queens.
la voie ferrée débarque en 1858 et les premiers port industriels modernes voient le jour dans les années 1870. New Amsterdam devient alors le premier port du continent Simlandais et le premier port des colonies anglaises à Simland. Campton , la Plaine ou encore Greenvale se développent autour de l’industrie lourde et l’agriculture. L’intérieur des terres se renforce avec la création des premiers villages dans la Vallée de l’Aléo et la création d’Aléopolis. Les Ulysses se développent autour du tourisme balnéaire et des activités thermales. Le Queens devient peu à peu une nation industrielle à part entière.



New Amsterdam en 1880.


1901-1917 : Vers l’indépendance

En 1901, le Queens milite auprès de la Grande Bretagne pour l’élection d’un Roi propre à la « nation queensienne ». La Grande Bretagne désireuse de maintenir sa colonie décide de laisser une certaine indépendance au Queens et accepte la demande à condition que le Roi soit favorable à la monarchie Britannique. L’élection du Roi se jouera entre 2 familles : les Algonquin-Fangard et les Nevis. C’est finalement les premiers qui seront choisis avec à sa tête John 1er of Algonquin-Fangard, représentant de la Monarchie Britannique . La même année, des élections sont organisés pour élire le 1 er Ministre du Queens qui sera le représentant du Roi, c’est Harry Van Smelt qui sera choisit. 1901 marque donc le début de la démocratie et de la monarchie parlementaire au Queens.

1901 marque également un autre événement : les émeutes de Jamestown, ville anciennement puritaine où les habitants se sentent trahis , désavoués par New Amsterdam. D’autres tensions et émeutes éclatent à travers Campton, même New Amsterdam et Greenvale sont touchés par des émeutes. Les queensiens considèrent que les relations entre le Queens et la Grande Bretagne sont à sens unique et des partis politiques revendiquent une indépendance du Queens. Si La Monarchie britannique refuse et tente de mettre fin à ses émeutes, les tensions vont légèrement redescendre lorsque John 1 er promet aux Queensiens l’indépendance progressive. Les tensions redescendent légèrement mais les envies d’indépendance se multiplient.


John 1st, premier Roi du Queens en 1901.


En 1914, la 1 ere Guerre Mondiale éclate et des soldats du Queens sont envoyés en Europe pour aider les Anglais sur le front. Près de 100.000 soldats queensiens vont mourir pour le compte de la Grande Bretagne. Outre le front, les Queensiens rentrent en rébellion contre la Monarchie Britannique considérant que celle-ci utilisent les queensiens pour gagner la Guerre. Outre ce sentiment de maltraitance, les Queensiens revendiquent de plus en plus leur indépendance avec le fort soutien de leur Roi. En 1916, John 1 er meurt, mais son successeur Edward 1er soutient son peuple et réclame l’indépendance du Queens. Des émeutes et des manifestations éclatent dans tout le Queens. La Monarchie Britannique tente de réprimander les contestations en instaurant l’Etat d’urgence au Queens. C’est la Guerre d’Indépendance. les Britanniques décident de ne pas trop résister face aux indépendantistes queensiens. Plus préoccupés par la situation en Europe, la Grande Bretagne finira par organiser le Pacte des Patriotes( Patriot Act) le 27 juin 1917 marquant officiellement l’indépendance du Queens envers la Grande Bretagne. Le Queens devient alors une Nation à part entière, les tensions se terminent.

1917-1945: De l'âge d'Argent à la Guerre.

1917-1929 : l Age d’Argent.

le Queens connaît une autre période de développement et un fort boom démographique en provenance d’Europe. Le Queens devient ainsi le refuge des anciens réfugiés de la Guerre et le fameux « rêve Queensien » (autrement appelé « Rêve Simlandais ») apparaît.
La culture, l’industrie, les transports avec l’automobile et l’aviation se développent de façon considérable. Ce développement sera toutefois freiner en 1929 suite au krach boursier mondial annonçant la Grande Dépression des années 30.

1929-1939 : les Années Noires.

1929 marque le début d’une longue période difficile pour le Queens qui subit de plein fouet les conséquences d’une crise économique majeure. Tout au long des années 30, la population s’appauvrit, les usines ferment les unes après les autres. Les populismes grandissent et la Monarchie est de plus en plus contestée. C’est le début des premiers mouvements républicains et nationalistes fascistes. Les années 30 marquent également le début d’une série de réformes sociales et économiques comme le droit du travail, le syndicalisme, le droit de grève ou encore les congés payés qui font leur apparition. A l’aube de la Guerre, le Queens possède un système sociale et économique performant pour contrer les effets de la crise.


Grande dépression économique au Queens en 1930.

En 1939, la guerre éclate en Europe mais le Queens n'interviendra pas. Il faudra attendre l'attaque de Pearl Harbor et la bataille du Pacifique pour que le royaume décide de rentrer en guerre aux côtés des Alliés.

1941, la bataille continue de faire rage en Europe où les troupes de l'Axe enfoncent le front de l'est, mais un nouveau front va s'ouvrir. Le Japon a des vues sur de nombreuses îles du Pacifique riches en ressources nécessaires pour son développement économique et industriel freiné par l'embargo américain. Face à l'impossibilité d'obtenir ces ressources par la voie diplomatique, le Japon va décider de s'en emparer par la force et va obliger les américains à leur déclarer la guerre après le bombardement du port militaire de Pearl Harbor.

Le Royaume du Queens, allié historique des États-Unis d'Amérique décide d'entrer en guerre à ses côtés, mais ce choix sera lourd de conséquences. Les Japonais convoitent également les riches gisements en fer et en charbon situées à l'intérieur du Royaume. Le Queens va donc devoir faire face à ses premiers conflits avec les forces japonaises. Ils furent en premier lieu maritime où la flotte du Queens, mal préparée avec des navires d'ancienne génération, dont 4 dreadnoughts de classe Wyoming fournis par les américains dans l'entre deux guerres, ne peut résister longtemps face aux cuirassés de classe Amagi et chasseurs-bombardiers de la marine japonaise. Ce premier échec cuisant va coûter au Queens la quasi-totalité de sa marine, qui s'est battue avec vaillance en emportant quelques bâtiments adverses avec elle dont un cuirassé japonais si endommagé qu'il fut reconverti.
N'ayant plus de défenses maritimes, la marine japonaise entreprend ses bombardements de la côte afin de réduire au maximum la résistance sur les plages situées au sud de Campton et au nord de Zeroing City. Le débarquement se fait le 2 avril 1942 tôt le matin sur une plage à 50km au nord de Zeroing City, les défenses près de Campton ayant mis trop de temps à être détruites, un second débarquement n'aura lieu près de cette ville qu'un mois après.


En campagne, les japonais disposaient d'une suprématie totale grâce à leur soutien naval, aérien et logistique mais la résistance queensienne comment à s'organiser. Les américains livrèrent en masse des M3 Lee de fin de série, le M4 Sherman ayant fait son baptême du feu en Afrique du nord, afin d'aider son allié queensien en grande difficulté. Bien que le M3 Lee fut un char avec un bon armement, le placement de celui ci le rendait difficile à utiliser. De plus, la taille très haute du char ajoutée à son faible blindage riveté rendait l'équipage très vulnérable face à un ennemi déterminé avec des canons anti-chars. Les queensiens ont repris le surnom de « Cercueil pour 6 frères » usé par les russes dans le contrat prêt bail. Heureusement, les japonais ne disposaient au mieux que de canons de 37mm disposés dans les chars légers Ha-Go, encore plus faiblement blindés que les M3 Lee. Mais forts de leurs succès et de leur expérience, les japonais ont su utiliser profit de leur soutien aérien et naval pour pallier à la faiblesse de leurs chars afin de détruire une partie non négligeable des M3 Lee livrés par les USA. Face à ce nouveau revers, le sort queensien continuait d'empirer.


Cependant, un nouvel officier supérieur de l'Armée Royale Queensienne, le colonel Charlie Francis d'Algonquin décida d'employer une nouvelle tactique d'emploi de ses blindés. Inspiré par les succès de la Panzerwaffe contre les forces françaises lors de la campagne de France, il décida de ne plus utiliser ses chars de façon isolée mais en véritables formations blindées. Afin de soulager l'effort livré par la garnison de Campton, il attendit le 9 décembre au petit matin pour attaquer un régiment de siège japonais installé depuis l'été aux portes de la ville en attente de sa réédition. Grâce à l'utilisation massive de chars moyens M3 restants, il put détruire dans la totalité le matériel japonais et faire de nombreux prisonniers. En effet, les japonais ne disposaient pas suffisamment de canons anti-chars opérationnels et leur soutien n'a pas pu agir à temps. Cette première victoire va ouvrir la porte à l'officier d'Algonquin, devenu général, de continuer ses offensives victorieuses contre les japonais jusqu'en janvier 1944 dans la campagne de Zeroing City. Les japonais, acculés et en manque constant de moyens, ont été contraints de se retirer de leurs nombreuses positions dans l'intérieur du Royaume pour se retrancher sur vers les falaises du centre de la côte. Cette dernière armée japonaise, déjà fortement endommagée suite aux combats contre la garnison de Zeroing City, fut entièrement détruite par l'ultime offensive terrestre d'Algonquin.
Privée de force d'occupation terrestre, la marine japonaise se retira définitivement des eaux territoriales du Queens non sans détruire une partie non négligeable des quartiers côtiers de Zeroing City en représailles, les canons de 460mm des cuirassés japonais ainsi que les bombardiers causèrent des dégâts sans précédent dans la ville qui mit une décennie à se reconstruire.

En 1945, une délégation du Queens fut présente sur le cuirassé USS Missouri lors de la capitulation japonaise le 2 septembre. Depuis les rapports avec le Japon se sont considérablement améliorés et comme ce dernier, le Queens bénéficia de l'aide américaine pour sa reconstruction qui marquera le début d'une nouvelle ère de prospérité pour le Royaume, mais les morts furent nombreux pour l’État qui connaîtra un pic de naissance afin de combler le déficit générationnel.