Tu manges quel genre de pâté, avec ça ? Du pâté d'opposant ?

Selon les premiers sondages d'intention de vote, une tendance se dessine : le PIN est en recul, quelle que soit la branche ; le parti sortant n'a plus la côte (certainement cette histoire Panama Papers qui a entaché leur réputation) ; et le parti présidentiel devrait bien s'en sortir...

Pourtant, la grogne commence à se faire entendre, concernant une proposition du parti présidentiel P3M : celle concernant la baisse des subventions aux clubs de sports. Le candidat a été interrogé par les présidents des clubs de foot -nombreux- de Kamitoshi sur ce point et la réponse a eu l'air de ne pas plaire à certains. Sans subvention, certains clubs vont devoir mettre un frein à leur activité. Possible que, du côté des clubs pros, cela sonne le glas de leurs ambitions...

Premier tour des municipales, à Kamitoshi. Premier constat : le parti sortant se prend un camouflet : 6 %... Déjà de l'histoire ancienne. Et que dire des Sécessionnistes du PIN ? Même sentence. Tout juste les Autonomistes s'en sortent mieux avec 10 %. L'UPM, le parti étatique le plus présent en Méridionie, arrive d'un souffle après le parti présidentiel. Ce dernier doit sa position, certainement, aux votes que le PSDH n'a pas pu ou su capter.

Dans le jeu des alliances, les Communistes, les Sécessionnistes, les Autonomistes et le Parti de Tous ne donnent aucune consigne de vote. Cela représente près d'un tiers des suffrages exprimés à redistribuer au prochain tour...

Un information a fuité d'une réunion entre les partis PTH, PEH, P3M et PSDH. Il semblerait qu'un accord se fasse jour entre eux. Le P3M, en tête au premier tour, semble prêt à intégrer quelques idées avancées par les autres partis. Cela concernerait, selon un informateur qui souhaite demeurer anonyme, l'arrêt des dépenses publiques somptuaires, le réinvestissement de ces économies dans des services sociaux de proximité, l'interdiction de la circulation en centre ville, le développement des relations avec les états de Papaya et du Queens, notamment via les moyens de transport (pour commencer), et la conservation de la visibilité de la culture japonaise. Il semblerait qu'une partie de ces idées amène le PIN-A à reconsidérer sa position envers le candidat du P3M.

De l'autre côté, tout ce que la ville compte comme libéraux se réunit ce soir pour discuter des modalités possibles à mener en commun. Le PUL, le PT (qui semble ne surtout pas voir le centre-gauche prendre place à la Mairie) et l'UPM tenteront de se rassembler autour de la candidature de Clevon.

Le candidat du P3M a réussi à s'imposer grâce aux voix de la gauche et du centre-gauche, avec quelques parts piquées dans l'électorat autonomiste qui a préféré voter contre le candidat de l'UPM. M. Uchitani a conscience que la tâche qui s'annonce sera difficile, surtout après les mandats précédents qui ont creusé le budget pour offrir des installations pas forcément nécessaires à la ville. Ainsi, les projets pharaoniques de stades de football qui sont plus des éléphants blancs qu'autre chose seront étudiés rapidement. Certaines voix dans le camp vainqueur parlent carrément de raser ( au prix qu'est le beurre ! ) les stades inutiles pour réaménager ces quartiers. Certaines subventions seront réorientées vers les habitants les plus dans la difficulté, mais aussi pour les infrastructures importantes : réseau d'eau, de gaz, électrique, routier, ferroviaire. L'équipe du P3M compte mettre fin à cette mégalomanie budgétaire, dès sa prise de fonction actée.

Dans le parti sortant, on se défend de toutes ces accusations, prétextant que les projets passés correspondaient à des besoins précis à l'époque. Ils ajoutent aussi que cela a grandement aidé Kamitoshi à trouver sa place dans la scène méridionale et simlandaise et que ce serait hérésie que de raser certains bâtiments car ce serait mentir aux habitants en les faisant payer cher alors qu'ils ont promis de baisser les impôts à la marge...

Le mandat s'annonce tendu, même si le plus gros constat est le net recul des partisans du PIN (les deux branches), ce qui semble montrer l'intégration augmentée de l'archipel au sein de la Fédération simlandaise.