| Dans un contexte international difficile dans plusieurs parties du monde, de plus en plus de populations étrangères sont contraintes de fuir leur pays d'origine. Si ce phénomène touche principalement l'Europe, les représentations simlandaises à l'étranger ont cependant enregistré un nombre de demandes d'asiles nettement plus élevées que la normale et plusieurs tentatives de traversées du Pacifique à destination du sous-continent ont même été observées.
A cela s'ajoute la situation du territoire ultramarin hudsonois qui, en tant qu'ilot de prospérité notamment en Afrique, est directement soumis à une forte pression migratoire potentielle. Il est donc de la responsabilité du gouvernement d'anticiper le maintien de l'ordre et la stabilité. Considérant qu'une action laxiste provoque un appel d'air à l'immigration, le Conseil exécutif a décidé de durcir sa politique d'accueil envers les réfugiés. Néanmoins, une action humanitaire internationale à destination des pays touchés sera menée en parallèle afin de guérir l'hémorragie démographique en amont.
Ainsi, le gouvernement a décidé de ne plus construire de place d’hébergement supplémentaire sur le territoire, les locaux actuels donneront donc la capacité maximale d’accueil de l’Etat représentant environ 5’500 places. Pour atteindre cet objectif, les conditions d’octroi du statut de réfugié seront ramenées à leurs stricts fondamentaux, en accord avec le droit international. De plus, le visa d’asile devra être renouvelé annuellement. L’Union financera également un programme de réinstallation viable des réfugiés tandis que les requérants déboutés seront systématiquement expulsés.
L’Etat restera également attentif à la situation dans les territoires de Casamance et d’Afrique orientale et coordonnera son action avec les gouverneurs-généraux. La surveillance des frontières dans ces territoires sera renforcée et des mesures exceptionnelles de protection pourront être prises.
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