Cookies : informations relatives aux lois de l'Union Européenne

Les cookies assurent le bon fonctionnement de l'ensemble des services Simland. En utilisant ces derniers, vous acceptez l'utilisation des cookies. En savoir plus OK

Se connecter à Simland

 

 

 

J’ai oublié mon mot de passe





Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez rien publier ou éditer.  [ 2 messages ] 
Slobodan Milosevic est mort 
Auteur Message
Administrateur Forums
Administrateur Forums
Avatar de l’utilisateur

Inscrit(e) le : 01 Mars 2004, 23:42
Argent en votre possession: Fermé
Message(s) : 14563
Localisation : Sun City
A propos de vous: [url=Lien Ville]Ville[/url] | Région |Image
Etat: 09 | Papaya
Répondre en citant
Milosevic, ex-président yougoslave, mort en détention

Son procès devant le TPI pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide avait été interrompu à plusieurs reprises pour raisons de santé. Slobodan Milosevic n'ira jamais jusqu'au verdict : à 64 ans, l'ex-président yougoslave est mort en détention à La Haye. Sa disparition a été annoncée samedi par la radio de Belgrade B92.

Image

L'information a été rapportée samedi par la radio de Belgrade B92, avant d'être confirmée par les autorités serbes et le TPI : Slobodan Milosevic est mort. A 64 ans, l'ancien président yougoslave a été retrouvé mort samedi matin dans la prison du Tribunal pénal international à La Haye. On ignore encore les circonstances exactes de cette disparition, que la Radio-télévision de Serbie a attribué sans plus de précision à "une dégradation brutale de son état de santé". Le TPI, pour sa part, sans donner plus d'explication, a assuré n'avoir "rien à se reprocher" dans cette mort. Le corps a été transféré samedi en fin de journée à l'Institut médico-légal néerlandais à La Haye, en vue d'une autopsie et d'un examen toxicologique. Une porte-parole du TPI a indiqué qu'il n'y avait "pas de signe qu'il ait commis un suicide".

Milosevic était accusé de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et de génocide pour son rôle dans les guerres en Croatie et Bosnie (1991-1995) et au Kosovo (1998-1999). Son procès avait été interrompu à de nombreuses reprises en raison de sa mauvaise santé : Milosevic souffrait d'hypertension et de difficultés cardio-vasculaires. Le TPI avait rejeté fin février une demande de remise en liberté provisoire déposée par ses avocats, pour qu'il puisse se faire soigner en Russie. Tout au long des plus de quatre ans de procès devant le TPI, il a, l'air hautain dans ses traditionnels costumes bleu marine, mené une croisade contre l'Occident, seul responsable à ses yeux des déboires endurés par les républiques de l'ex-Yougoslavie devenues indépendantes. Désormais, le statut du Tribunal prévoyant qu'un procès ne peut pas se dérouler en l'absence de l'accusé, le TPI devrait décider l'extinction de son action contre Milosevic.


Cigarillos, whisky et manigances

Les épisodes majeurs de la vie de Slobodan Milosevic, né le 20 août 1941 à Pozarevac, ont été abondamment commentés. Mais il reste que l'homme a souvent été décrit comme un paranoïaque manipulé par une virago nommée Mirjana Markovic. Tous deux se sont rencontrés au lycée, tous deux étaient adolescents, solitaires et incompris, psychiquement aussi brillants que troubles. Mais Slobodan Milosevic était-il seulement ce roi Lear de Belgrade, grandiloquent et dérisoire ?

On a beaucoup évoqué le parcours professionnel du directeur de banque parfaitement anglophone, du fumeur de cigarillos à la personnalité ombrageuse et colérique, de l'apparatchik devenu secrétaire général de la Ligue des communistes de Serbie en 1987. L'homme devint en 1989 le très populaire président de la Serbie, avant que les citoyens ne le sacrent président d'une Yougoslavie fantôme en 1997. Tout le monde a parlé du suicide de ses deux parents, l'un théologien orthodoxe enterré au Monténégro, l'autre militante communiste de la première heure. Puis on a redécouvert son cousin, sorte de Zorba monténégrin raillant les manières de citadins de son jeune parent "Sloba" lors de ses vacances à la campagne. Ses laudateurs comme ses détracteurs ont évoqué son goût pour le calcul politicien et le whisky, son égoïsme et son ambition, son populisme grand'serbe et son habileté dans le mensonge.


Autre façon de voir

Mais prenons-le au mot et disons que Slobodan Milosevic a toujours considéré comme supérieurement précieux l'unité de la République yougoslave contre les sécessionnistes de tous bords (Slovènes, Croates, Musulmans bosniaques, Kosovars). Disons qu'il ne déteste rien tant que les "provinciaux" qui refusent aux Serbes disséminés dans la fédération de vivre selon leurs vœux, au sein de la fratrie yougoslave. Disons qu'il a usé de tout pour arriver à ces fins, quel qu'en soit le prix. Ainsi a-t-il eu l'incroyable culot, à son arrivée à une conférence internationale en pleine guerre de Bosnie, d'affirmer à des journalistes, dans un parfait anglais et de sa voix brumeuse : "Il n'y a pas d'action militaire en cours en Bosnie-Herzégovine" ("There is no such thing as a military action going on in Bosnia-Herzegovina"). C'était vrai, mais ce n'était pas réel : l'armée yougoslave n'intervenait certes pas officiellement. Mais l'on sait aujourd'hui ce qu'il en est de la mainmise de Milosevic sur les marionnettes bosno-serbes du psychiatre-poète Karadzic et de son pitbull Mladic.

Le premier épisode de la carrière politique de "Sloba" est édifiant à cet égard. Envoyé dans la petite république autonome du Kosovo par son parti en 1987, sa mission devait être de rétablir le calme et le dialogue entre les communautés albanaise et serbe, en perpétuel affrontement. Lors d'une réunion houleuse avec les nationalistes serbes de la province, il écoute, des heures durant, la complainte de ces hommes et de ces femmes qui affirment que les Shqipetars les violentent, les martyrisent, les parasitent. Dehors, les Serbes ont fait venir des camions bourrés de pierres. Quelques-unes volent dans la foule massée. Pour affirmer l'autorité du Parti, Milosevic sort, flanqué du représentant albanais du PC au Kosovo, terrorisé, conspué par les manifestants, Azem Vlasi. Un homme accuse les policiers albanais de les brutaliser. Une caméra de la chaîne nationale RTS s'avance vers Milosevic. Il murmure, la mine grave, et répète deux fois : "Plus personne ne vous fera de mal."

Sa carrière est lancée, sa méthode est installée, mélange de persuasion archaïque et de ruse maladroite, de passion et de cruauté, de culot maniaque dans le mensonge et de précision diplomatique dans le verbe. Il n'est pas parvenu à ses fins et ce sont les moyens employés qui lui auront valu, depuis le 12 février 2002, un procès historique devant le TPI. Avant qu'il n'échappe au verdict par cette mort en détention...


Source : TF1.fr


11 Mars 2006, 20:45
Profil Site internet
Citoyen
Citoyen
Avatar de l’utilisateur

Inscrit(e) le : 08 Mai 2005, 15:10
Argent en votre possession:
0.00

Message(s) : 6561
Localisation : Domaine des Cyprès, 14301 Marineris
Répondre en citant
Message 
Il a tout perdu de toutes manières, le Kosovo va avoir son indépendance et la monténégro aussi, les serbes ont la rage, un par un ils sont tous tombés.


11 Mars 2006, 20:51
Profil
Afficher les messages publiés depuis :  Trier par  
Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez rien publier ou éditer.   [ 2 messages ] 

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 2 invité(s)


Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas insérer de pièces jointes dans ce forum

Aller vers :  
cron
SIMLAND | Équipe administrative | Djay: Fondateur de Simland ; Alex Hip : Gestion du design, codage et administration


©2003-2025 - Simland.eu. Design par ST Software pour Simland.eu. Modifié par Maël & Fololilalimb & Alex Hip.
Traduit par Maël Soucaze et Elglobo © phpBB.fr
phpBB SEO. Simland.eu est propulsé par phpBB