[quick]http://lasmesas.free.fr/villes/tjaz/hymnesovietique.mp3[/quick]Tjaželaja Dolina, du cyrillique
Тяжелая Долина (qui signifie en russe "Vallée Lourde"), est une ville située dans le centre-est de Thoulak. Elle fut renommée ainsi en 1950 lorsque le politburo du PCUS (Bureau Politique du Parti Communiste de l'Union Soviétique) décida d'implanter une zone d'industrie lourde et d'industrie d'armement en plein centre de Thoulak.
Vue région
HistoriqueTout le long du 19e siècle et jusqu'à la Révolution d'Octobre, la ville était un bourg d'aristocrates exploitant des terres et possédant quelques usines. A la Révolution, les prolétaires locaux prirent part aux affrontements et durent riposter lors des contre-révolutions bourgeoises, mais les combats furent moins féroces qu'à l'Ouest de la Russie du fait de l'éloignement des régimes libéraux. Les prolétaires locaux prirent donc les usines et les terres et fonctionnèrent en autogestion jusqu'à l'instauration d'une antenne politique locale du PCUS. Dans l'ensemble, la population accepta cette venue mais quelques résistants anarchistes et autres communistes libertaires furent exécutés ou emprisonnés pour avoir prôné la perpétuation de l'autogestion.
Depuis 1917, la ville resta une petite bourgade vivant de ses propres cultures et n'exportant que très peu de sa production, et faisant tourner le peu d'usines qu'elle possédait, étant relativement isolée des grandes villes Thoulak de l'époque.
En 1950, le maire de Khrystofgrad, qui était un haut dignitaire du PCUS pris la décision de relier sa ville à Tjaželaja Dolina par une voie ferrée afin de satisfaire les exigences du Parti de développer un pôle d'industrie lourde et d'industrie d'armement au centre de Thoulak.
Les premiers trains arrivant à la nouvelle gare y amenèrent rapidement quelques milliers de prolétaires venus développer la région, de plein gré ou non. Les matières premières telles que le fer et le pétrole étant présentes dans cette zone, le développement des usines se fit sans problèmes.
Le Parti et l'État-Major se rendirent vite compte, lors de la course à l'armement, que la position de cette zone de production était un avantage pour l'URSS et les forces basées en Thoulak.
Un essor économique important s'ensuivit sur les 30 années suivantes et de nombreuses tours et barres de bétons furent construites pour loger les habitants. Quant aux quelques élites du PCUS, ils vivaient soit dans les anciens logements aristocrates du centre historique, soit dans de luxueuses datchas dans la campagne environnante.
La
perestroïka entreprise à partir de 1985 par Mikhail Gorbatchev avait pour un de ses objectifs le désarmement, l'URSS ne pouvant plus supporter financièrement l'importante production militaire. C'est ainsi que la plupart des usines d'armement fermèrent leurs portes et qu'un bon nombre d'industrie lourde qui bénéficiait à l'armement suivirent le même chemin. Afin d'éviter que les autres réformes et la glasnost ne sacrifient l'économie locale basée sur l'armement, les dirigeants locaux firent tout leur possible pour ne pas perdre leurs intérêts.
En 1991, après la chute de l'Union Soviétique, et le presque immédiat ralliement de Thoulak à Simland, l'antenne locale du PCUS fraichement dissous par Boris Elstine devint antenne de l'UDT (Union Démocratique Thoulak) et conserva son pouvoir sur la région de Tjaželaja Dolina (l'UDT étant le parti Gouverneur de Thoulak).
Jusqu'en 2008, les dirigeants successifs de la Communauté Administrative de Tjaželaja Dolina continuèrent d'appliquer certains principes soviétique voire staliniste (culte de la personnalité, musellement de la presse, arrestations abusives...), en dépit des lois fédérales de Simland, tandis que la population sombrait dans le chômage du fait des industries laissées en berne.
En 2008, le dernier dirigeant de l'UDT local quitte le pouvoir pour prendre sa retraite aux Bahamas, il est remplacé, après une élection officiellement démocratique, par Dmitri Alekseïevitch Rastapopoulov, un notable du récent Parti Démocratique Violettiste, actuellement au pouvoir en Thoulak. Son programme est de ré-investir dans les usines laissées en friches et de re-donner un visage humain à la ville, tout en offrant un semblant de liberté d'expression à la population.
Saura-t-il conduire les réformes nécessaires au bien-être du peuple tout en préservant le confort des bureaucrates locaux ?
Mises à jour19/05/08 : Actualité : Un nouveau Président du Conseil Général de la Communauté de Tjaželaja Dolina ( p.6 )27/05/08 : Urbanisme : La ville principale de l'agglomération : Tjaželaja Dolina ( p.8 )29/05/08 : Lieu remarquable : Le quartier sécurisé ( p.9 )