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Damiàn : Ici, je vois que Halbert Chistianson, de Paramay, nous demande dans son E-mail ce qu'il se passerait si, comme en 1931, une trombe longeait les côtes de l'agglomération. Avec tout le traffic maritime de la ville, cela ne serait-il pas risqué pour les bateaux ?
Gérard : Eh bien, au vu de l'arrêté de vigilance qui devrait prendre effet demain, le traffic maritime devrait être réduit à son strict minimum. Le passage d'une trombe dans nos eaux ne représenterait pas beaucoup de danger, en fait. Cependant, le plus gros risque serait qu'elle remonte sur les berges. Là, se transformant en mini-tornade, les dégâts seraient bien plus terribles aux maisons, routes et immeubles des zones côtières.
Damiàn : Tiens justement, voilà l'E-mail de "Diminrinus", qui demande les effets possibles du passage de tornades en centre-ville.
Gérard : Eh bien, de toute l'histoire de la ville, et alors qu'historiquement, cinq trombes aient été apercues lors des passages de saisons depuis 1829, aucune tornade n'a jamaiu été recencée sur les terres. Cette possibilité à été exclue des risques plausibles, sous mon conseil, entre parenthèses.
Damiàn : Le message audio de Régina, de Highville, laissé au standard, demande quels seraient les dangers pour les banlieues logées au fond de toutes nos valées, aux torrents si fins la plupart du temps.
Gérard : Souvenez vous qu'en 1976, lors de l'inondation des canaux de Mountainfeet, Courness avait été presqu'entièrement submergée par le Cour, si discret d'habitude, et que les bas quartiers de Wottom Major avait vu le niveau de l'eau monter jusqu'au premier étage des maisons pendant trois jours... Nous attendons les mêmes phénomènes, mais généralisés à toutes les valées de l'agglomération.
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Damiàn : De Mary-Ann Pearson, à Grandville : Dans l'état actuel des choses, quel serait le pire scénario envisagé ?
Gérard : Ce serait l'inondation par les fleuves de toutes les vallées, cumulé à la une hausse du niveau de la mer, dûe aux vagues très fortes attendues, crées par des vents très violents, qui arracheraient toitures, voitures, arbres, panneaux et décorations, et de foudroiements multipliés dans les collines.
Damiàn : Ah quand même ! Dernière question, de John Parry à Rivendell : Quelle localité serait la plus livrée à elle-même si elle se retrouvaient trop sinistrée ?
Gérard : Oh vous n'avez pas de chance John ! Toutes les villes un peu reculées au fond des vallées, et toutes celles sur les hauteurs ou plateaux, soit les localités de Courness, Littleton, La Réserve naturelle, Wotton Minor, la partie nord-est de Wotton Major, Rocksville, Rivendell et certaines zones de Long Valley. Providence, à cause de sa taille raisonnable de cents quinze mille citoyens ne serait livrée à elle même que si elle était directement touchée, mais normalement elle devrait être la première aide pour les villes que j'ai cité avant, car elle est un peu plus proche de celles-ci.

Damiàn : Bon et bien merci bien Gérard pour ces nouvelles... ô combien rassurantes au sujet de cette catastrophe annoncée. J'espère que les habitants de Coldwater pourront dormir en sachant ça !
Et maintenant la place à Andrew McMillan pour le flash de 20 H !

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Et alors que nous commencerons a apercevoir à l'horizon les sommets de ces immences nuages, la ville sera déjà prête à faire face à toutes les éventualités que M. Mencheauld à cité à la radio hier, des canots pneumatiques seront stoqués dans toutes les casernes, toute sortes de remèdes d'urgence, de poches de sang seront prêts à servir dans les hôpitaux, et chaque famille sera tenue au courant de la situation via la télévision, si le courant résiste, puis par la radio en cas de panne générale. Les écoles seront strictement réservées à l'accueil des sans-abris, dès aujourd'hui midi, puis des rescapés privés de domicile en début de soirée.
Des avions météo on été envoyés dans la tempêtes, et elle semble en fait actuellement un peu plus faible que prévue, à peine supérieure à celle de 1976, mais nous ne savons pas quelle sera son évolution au contact des terres surchauffées par la canicule.
Quoi qu'il en soit, si tout ce passe bien, le nombre de blessés sera réduit au minimu par les précautions décidée par la ville de Coldwater, et de toutes les cités dépendantes d'elle. Y compris Providence, malgré les rumeurs qui circuleraient selon lesquelles la ville ne serait absolument pas prète à une catastrophe majeure.
La région de notre ville s'apprète à subir des évènements graves et dangereux, mais nous en avons essuyé bien d'autres, nous réparerons les dégâts inévitables et reprendrons une activité normale au plus tôt.
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