Mesdames et
Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire général,
Madame et Messieurs les Ministres,
Messieurs les Ambassadeurs,
Je tiens à remercier particulièrement monsieur le secrétaire général pour m'avoir invité à cette tribune afin d'exprimer la vision de la nation simlandaise sur les événements politique récents.
Vous le savez ce jour est spécial, c'est le 26 décembre 2003 qu'est né la Nation Simlandaise.
Avec le concours de l'administration de mon pays, j'ai pu choisir ce jour afin de vous présenter la nouvelle politique étrangère du Simland.
Du point de vue d'une nation prise en porte à faux entre les deux nouveaux géants de ce siècle que sont la Chine et les États Unis, cette nouvelle vision du monde nous amène à considérer la situation globale du monde d'un œil différent des standards des grandes puissances dominantes.
Est il possible de dégager une nouvelle approche du monde différente des écoles de pensées déjà existante de ces deux blocs ? Je crois que c'est possible.
Pour vous présenter cette vision du monde, je souhaiterais débuter par cette citation d'un grand homme d'état:
Cette conférence sera à l'origine d'un camps du non alignement des pays du tiers face aux deux blocs Occidentaux et Communiste.
Le monde à bien changé depuis 1953, depuis 1990 et depuis 2008 !
Depuis l'effondrement du bloc Soviétique, depuis le déclin annoncé de l'Amérique et de l'Europe, la logique d'affrontement des blocs Asiatiques et des blocs Occidentaux conduisent à un retour à la guerre froide des blocs idéologique et des civilisations.
Parmi les conséquences de cet affrontement des civilisations on peut dénoter le cas parmi d'autres de l'Iran placé dans un Moyen Orient instable comme jamais et dont les revendications d'accès au nucléaires civil ne sont pas en soi un acte de guerre.
Face à la menace nucléaire Iranienne, certains pays envisage déjà la guerre comme seule et unique solution. D'autres des sanctions de plus en plus lourdes.
Nous ne croyons pas que ces solutions sont viables à long terme cela n'empêchera pas l'Iran d'y accéder.
Nous poursuivons ensemble l'objectif d'une non prolifération nucléaire au Moyen Orient y compris en Israël, un état qui multiplie les provocations à l'égard du droit international.
Nous avons en ce domaine une obligation de résultat. Ne mettons pas en doute notre engagement commun en ce sens. Nous assumons collectivement cette lourde responsabilité qui ne doit laisser place ni aux arrière-pensées, ni aux procès d'intention.
Soyons clairs : aucun d'entre nous n'éprouve la moindre complaisance à l'égard de Mahmoud Ahmadinejad et du régime des Mollah Iranien.
La question qui se pose aujourd'hui est simple : considérons-nous en conscience que le désarmement par les missions d'inspection est désormais une voie sans issue ? Ou bien, estimons-nous que les possibilités en matière d'inspection offertes par les résolutions prises par le conseil de sécurité n'ont pas encore été toutes explorées ?
Dans ce temple des Nations Unies, nous sommes les gardiens d'un idéal, nous sommes les gardiens d'une conscience. La lourde responsabilité et l'immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix.
Le désarmement du monde est une condition préalable à l'établissement d'un monde plus sur et à un développement plus équilibré dans les deux hémisphères du globe.
C'est donc par la voie de la paix et du consensus que la nation simlandaise souhaite apporter sa pierre à l'édifice. Nous souhaitons aider à la mise en œuvre d'une politique internationale plus ouverte, plus juste et surtout plus proche de pays qui peuvent se sentir lésé, écarté des enjeux principaux de la future gouvernance mondiale.
Ces nations que l'on nomme pays en voies de développements n'ont aucuns pouvoirs décisionnels à l'ONU alors qu'ils représentent prés de la moitié de l'humanité.
Ces pays essentiellement Africains et Asiatiques se retrouvent sans aucunes possibilités de produire leurs propres ressources et de parvenir à l'autosuffisance alimentaire. Ces pays sont en quasi majorité des oligarchies dans lesquels le peuple n'est pas souverain et ne préside pas à sa propre destinée.
Dans ces conditions, il n'est pas possible pour les habitants de ces pays de s'en sortir et d'accéder à un niveau de vie convenable.
Voila le problème inhérent au développement du tiers monde que nous souhaitons soulever.
Le second problème est la complexité de la machine Onusienne qui mène souvent à l'impasse, la crise de 2003 et le sommet de Copenhague l'ont prouvé.
La "troisième voie", donc ? Pareille approche, on s'en doute, ne tombe pas du ciel : elle a en effet bénéficié d'un climat jugé favorable.
Le fondement politique qui la soutient aux yeux de ses promoteurs et propagandistes a trouvé une justification de principe dans la résolution 1292 du Conseil de Sécurité, par laquelle était prorogé le mandat de la Mission des Nations Unies pour l'Organisation d'un référendum au Sahara afin d'établir des accords de paix entre les belligérants.
Ce texte précise, en substance : "Le Conseil de Sécurité note les inquiétudes consignées dans le rapport du Secrétaire général de l'ONU au sujet de la possibilité de parvenir à une mise en oeuvre ordonnée et consensuelle du plan de règlement et des accords adoptés par les parties, en dépit de l'appui fourni par la communauté internationale, et demandant aux parties de coopérer afin de parvenir à une solution durable".
Point n'est besoin d'être grand clerc pour en tirer au moins deux observations: l'une, c'est que le plan de règlement onusien, bâti sur l'organisation d'une consultation référendaire, est jugé désormais bien aléatoire; l'autre, c'est qu'il convient de dépasser cette impasse pour tenter de trouver les voies et les modalités d'une recherche politique d'une solution durable.
La reprise du dossier par le représentant spécial du secrétaire général monsieur
Ban Ki Mon conforte cette démarche et paraît accréditer cette nouvelle méthodologie.
Ni vainqueur, ni vaincu dans les prises de décisions, donc: il reste seulement à trouver l'habillage diplomatique et politique de ce projet de règlement lors des prochaines délibérations du conseil de l'ONU.
J'"ai bon espoir que la vision simlandaise sur cette question sera entendu et débattue par les différentes parties.
Car ce n'est pas d'une nouvelle machine dont nous avons besoin, mais bien d'un nouveau logiciel.
Si l'ensemble de la communauté internationale arrive à résoudre ce problème nul doute que nous pourrons favoriser l'émergence d'une gouvernance mondiale plus équitable en termes de représentativité des peuples et ainsi poser les bases d'un monde nouveau plus juste dans la répartition des pouvoirs décisionnels, un monde libéré des guerres et de la prolifération nucléaire.
Et c'est un pays récent comme le mien qui à connu la guerre, la division qui vous le dit aujourd'hui.
Il est le plus à même de comprendre ce que peux engendre un regain de protectionisme entre les blocs mondiaux.
Fidèle à ses valeurs, il veut agir résolument avec tous les membres de la communauté internationale pour bâtir un monde meilleur.
Ne nous souhaitons pas faire la morale au monde, nous souhaitons simplement poser le diagnostic de ce qui ne va pas dans ce monde, et ainsi participer activement à l'établissement d'une gouvernance mondiale plus apte et efficace à gérer les crises.
Nous croyions en notre capacité à construire ensemble un monde meilleur
Monsieur le Président,
Monsieur le Secrétaire général,
Madame et Messieurs les Ministres,
Messieurs les Ambassadeurs,
Je vous remercie.