L. Angelus a écrit:
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RP - La recherche Scientifiques à Santa MariaLe Grand Sud terre de nouvelles Technologiesextrait de l'hebdomadaire local "Die Presse"
"Une découverte purement accidentelle"
(d-Kepler-11 modélisée par informatique suite à une observation par le MLT "Marianer Large Telescope")[/align]
Hier soir dans la grande salle de contrôle des Antennes géantes du LASAM les astronomes de l'équipe marianaise ont découvert avec surprise, et surtout beaucoup de chance une nouvelle poche de gaz sidérale : une nébuleuse obscure.Les faits se sont déroulés dans la nuit d'hier à aujourd'hui, lorsqu'un chercheur du LASAM a capté la fréquence d'une onde électromagnétique caractéristique de ce type d'objet céleste. Abasourdi par le résultat que lui affichait ses écrans de mesure, le scientifique n'a d'abord pas cru à l'hypothèse pourtant aujourd'hui confirmée par le centre d'Interférométrie d'Utopia. En effet il n'était absolument pas en recherche d'une quelconque nébuleuse, en vérité l'appareil ne devait même pas être réglé en ce sens, le directeur du LASAM a avoué lors d'une conférence de presse le lendemain matin que l'appareil devait être en calibrage dans "le vide", mais l'homme, simple chercheur thésard (ndlr : étudiant en doctorat) a oublié de stopper la fonction mesure, et a enregistré de fait accidentellement la fréquence de l'onde de cette poche stellaire gigantesque composée d'un mélange gazeux d'hydrogène et d'Hélium.
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(une des antennes du complexe du LASAM)

(le professeur Boileau invitant le journaliste de "Die Presse" à le suivre.)[/align]
Interrogé dans la journée son directeur d'étude, M. Boileau, chercheur depuis 10 ans au LASAM répond à nos questions :
Die Presse : M. Boileau qu'avez vous pensé en premier lieu en découvrant ces mesures ?
Prof. Boileau : Pour tout vous dire au début j'ai cru que mon thésard avait déréglé l'antenne pendant son calibrage, je n'y croyais vraiment pas. Vous savez ces appareils sont d'une complexité technique et mécanique incroyable, ce qui implique de les manipuler avec une extrême rigueur. Après avoir clamé l'incompétence de mon étudiant j'ai dû ravaler ma colère pour de la fierté quand à tout hasard mes collègues ont confirmé en utilisant les autres antennes du complexe la présence de la nébuleuse.
L'entérinement a eu lieu le lendemain lorsque le labo d'interférométrie d'Utopia nous a confirmé nos mesures avec leur laser.
Die Presse : Que pouvez vous nous dire de cette nébuleuse pour nos lecteurs non scientifiques ?
Prof. Boileau : Ces nébuleuses sont généralement dures à trouver principalement à cause de leur couleur noire. toutefois il arrive qu'on puisse facilement les débusquer lorsqu'elles se situent entre une étoile brillante et notre planète, ou alors devant un nuage de gaz émettant de la lumière, alors elles deviennent bien visible du fait de leur imperméabilité aux rayons lumineux, je pense à celle dite du "sac de charbon".
Ces nébuleuses sont l'un des sujets d'étude privilégié de ce laboratoire, en particulier l'étude de leur composition, nous réalisons ici beaucoup de recherche en astrochimie, en interprétant les rayonnements des corps célestes nous sommes capables de donner les compositions relatives de ces objets.
Bien souvent elles se composent de gigantesque poches de gaz d'hydrogène et d'hélium, mais aussi d'éléments et de molécules plus lourdes. Ce sont dans ce type de nébuleuses que certaines des étoiles de notre Univers ont été formées.
Die Presse : Et qu'adviendra t-il de votre étudiant ?
Prof. Boileau : Pour le moment c'est dur à dire il est un peu sonné par cette découverte, elle est exceptionnelle pour le coup de chance, elle présentera peut être un intérêt théorique, il reste à la surveiller et à l'étudier pour nous l'espérons caractériser les processus de formation des étoiles à l'intérieur de la nébuleuse.
En attendant il va poursuivre chez nous sa thèse sur l'interférométrie, nul doute que cette découverte doit le motiver à continuer à travailler dur (rire).
Die Presse : Comment la nouvelle a été prise au LASAM ?
Prof. Boileau : C'est très important pour le prestige de notre université et pour notre labo, on essaye toujours d'être à la pointe en matière de spectroscopie, il faut dire que l'université, l'État du Grand Sud et la ville de Santa Maria ont mis le paquet sur nous, en installant ici le plus gros télescope de Simland, 8,5m de miroir c'est énorme même à l'échelle du monde, il faut savoir qu'on travaille ici sur l'un des dix plus gros télescopes, on a la chance de travailler avec ce que notre technique industrielle moderne fait de mieux, il ne faut pas oublier que construire de tels miroirs ce fut un véritable défis, il a fallut les concevoir avec les meilleurs industriels du pays, en tout cas c'est une lourde pression qui impose que nous soyons à la hauteur et que nous ayons de bon résultats.
Je suis heureux qu'on soit si actif dans la publication internationale, on effectue énormément de travaux complémentaires avec le centre d'Utopia qui lui utilise le laser, nos deux labos se complètent parfaitement dans un objectif commun, et aussi avec l'Agence Spatiale Simlandaise (ndlr : ASS) dans la recherche d'exoplanète.
Die Presse : Merci Professeur Boileau de nous avoir accordé cet entretien.
Prof. Boileau : Merci beaucoup à vous de couvrir notre découverte, merci de nous aider à faire découvrir le LASAM au grand public.
[align=center]Autres images du LASAM :


(1ère image : les serveurs informatiques du laboratoire, directement reliés au télescope, ils enregistrent les images.
2ème image : Le grand écran du LASAM)[/align]