Le scrutin s'annonce plutôt serré à Akasaki. C'est la première fois que celui-ci prend autant d'importance. Certains partis, établis, tiennent la corde. Les indépendantistes, les autonomistes, les sécessionnistes, n'ont pas la côte dans les intentions de vote.

Akasaki - Municipales 2016

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Le seuil pour se maintenir est de 15 %.
Participation : 73 %.

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Les candidat-e-s :

Candidats	Parti	Score (%)
WAKU Jirô	Parti Communiste Hirohitois (PCH) 裕仁共産党	5 %
DENDEN Mushi	Parti Travailliste Hirohitois (PTH) 裕仁労働党	10 %
Roberto TASSINI	Parti Écologiste Hirohitois (PEH) 裕仁自然保護党	8 %
SAKAYAMA Spike	Parti du 3 Mai (P3M) 5月3日の党	19 %
MATSUYAMA Takeshi	Parti Social-Démocrate Hirohitois (PSDH) 裕仁社会民主党	7 %
WARARENAI Candice	Parti Ultra Libéral (PUL)	11 %
Justin DULAC-DUBOIS	Union Populaire Méridionale (UPM)	24 %
KURUMA Yukiko	"Parti de Tous" (PT) みんなの党	3 %
NISHISHI Machiko	PIN-Sécessionnistes (PIN-S) Association pour le Rattachement au Japon 日本合併の会	5 %
SARUJIMA Bryan	PIN-Autonomistes (PIN-A) 自治の党	8 %

Autre scrutin, scénario quasi-identique. Les partis sécessionnistes, autonomistes ou autoritaires n'ont plus la côte. Le PT fait un score ridicule (3%), signe qu'il ne s'est jamais vraiment bien implanté à Akasaki. De même, les deux branches du PIN peinent pour réunir 13% à elles deux... Le souvenir des tensions, il y a quelques mois, a dû peser dans la balance. On constate que le parti qui tient le mieux le choc est l'UPM. Le parti du continent rafle 24% des suffrages exprimés. Il aura face à lui un parti présidentiel à un niveau équivalent de ses collègues de Kamitoshi. Toutefois, l'écart de 5 points de pourcentage pourrait être préjudiciable, à moins que le jeu des alliances et l'absence de consignes de vote redistribuent les cartes.

Sous le feu médiatique depuis les résultats du 1er tour, les candidats du P3M et de l'UPM ne semblent pas envisager de rassembler leurs idées, que les spécialistes considèrent comme proches. Les positions divergeraient quant à la façon de gouverner. L'UPM cherche à promouvoir son appareil politique ainsi que son action sur le continent, et pense qu'Akasaki pourrait s'adapter à cela. Mais le P3M considère qu'à échelle locale, il faut une action locale et non indexée au continent lointain, pour être plus rapide et plus efficace, sans avoir à attendre l'assentiment du bureau central, sur le continent. Néanmoins, avec peu ou prou les mêmes alliances possibles qu'à Kamitoshi, le parti présidentiel n'a pas les faveurs des médias et autres instituts de sondage. C'est le premier véritable scrutin à enjeux, à Akasaki, depuis des années. Et il devrait être serré jusqu'à l'annonce des résultats.