Le futur Ministère de l'Environnement sera chargé de la mise en oeuvre de la politique nationale de prévention de la pollution de l'air et de la surveillance de la qualité de l'air. Il met en place la réglementation, ainsi que la coordination du dispositif de surveillance de l'air avec un réseau d'Associations de surveillance de la qualité de l'air. Il soutiendra financiérement la sga et son departement des energies non polluantes.
La sga , a remarquée le risque de pollution de l'air sur la santé, et a aboutit à quatre conclusions :
augmentation du nombre des personnes allergiques et asthmatiques (en particulier chez les enfants)
cette augmentation est liée au tabagisme passif, aux infections virales à répétition chez les enfants, aux allergènes fréquents tant à l'intérieur des locaux qu'à l'extérieur (pollens)
l'ozone, indicateur majeur de pollution photochimique, a augmenté avec le parc automobile (30 millions de véhicules) et des particules fines en suspension sont apportées par le diesel. Or les valeurs limites en vigueur relatives à ces particules sont trop élevées pour garantir une protection sanitaire.
l'enfant doit être particulièrement protégé car ses voies pulmonaires se multiplient pour passer de 25 millions à environ 500 millions d'alvéoles. De plus, les bronches des nourissons, riches en glandes bronchiques, peuvent en cas de problème sécréter en excès et s'obstruer, empêchant la respiration.
Les personnes âgées et les personnes présentant des affections des voies respiratoires sont particulièrement sensibles à ces aérocontaminants.
Nous devonts instaurer une Taxe générale sur les activités polluantes qui est un nouvel instrument d'incitation et de prévention des pollutions de l'air, qu'elles soient locales, diffuses, ou à effet de serre. :
-normer pour réduire les rejets,
développer le recyclage (Simland National Assainissement:bon projet !)
(Qui économise l'énergie et émet moins de CO2 (acier, aluminium, plastiques, papier, ...)
économiser l'énergie en tout domaine, relancer la politique de maitrise de l'énergie
inciter à l'innovation technique pour limiter les rejets industriels polluants dans l'atmosphère
développer les productions d'énergie moins ou pas polluantes : remplacement du charbon et du fioul par le gaz naturel, développement des énergies renouvelables ( soleil, vent, marées, biomasses, hydroélectricité ; biogaz des décharges, des stations d'épuration, des lisiers ...).
Le coût des énergies renouvelables est à recalculer au regard du coût de la mise en oeuvre des réductions des émissions polluantes car ceci remet alors en question le frein actuel aux énergies renouvelables qu'est le coût bas dans l'immédiat mais cher et sous-estimé dans ses conséquences, des énergies fossiles (charbon, pétrôle).
inciter davantage les constructeurs automobiles à concevoir des véhicules moins ou pas polluants de par leur moteur, leur système de combustion, de par la source même de propulsion (piles électriques...). Etudier l'usage de nouveaux carburants comme l'aquazole couplé au pot catalytique, notamment pour les transports en commun mais aussi les autres types de transports.
Développer les transports collectifs (trains, tramways, bus, métros, navettes fluviales) en incitant à leur usage par des garanties de desserte (lieux et fréquence), de confort, de sécurité, de coût compétitif par rapport à la voiture, et instaurer des espaces d'accueil pour les vélos dans les transports collectifs. Par ailleurs, le mode de combustion des transports collectifs doit montrer l'exemple en matière de lutte anti-pollution. Inciter au co-voiturage.
Développer les itinéraires cyclables, favoriser les accès à pied.
Développer les transports fluviaux et ferroviaires pour les marchandises dont le ferroroute pour les conteneurs et camions (incitation par qualité de dessertes et mesures fiscales).
Développer le réseau de surveillance de la qualité de l'air par une extension géographique : voir les dispositions de la loi sur l'air 96-1236 du 30 décembre 1996.
Suivre les nouveaux polluants : composés organiques volatils, hydrocarbures aromatiques, métaux lourds...
Des études sont en cours pour mesurer l'impact de la pollution de l'air et consécutivement la destruction de la couche d'ozone, par les avions qui volent dans la stratosphère (avions militaires et supersoniques). Les conclusions amèneront peut-être à interdire les vols dans cet espace (10 à 50 km au-dessus de la Terre).
-Alertes:
Les seuils d'alerte sont les suivants :
-niveau 1 : à partir de 130 microgrammes d'ozone par m3, 200 microgrammes de dioxyde d'azote, ou 200 microgrammes de dioxyde de soufre. Aucune obligation des pouvoirs publics.
-niveau 2 : à partir de 180 microgrammes d'ozone par m3, 200 microgrammes de dioxyde d'azote, ou 300 microgrammes de dioxyde de soufre. Obligation des pouvoirs publics d'informer les médias afin de prévenir les personnes à risques (de problèmes respiratoires), affichages lumineux, renforcement des contrôles antipollution.
-niveau 3 : à partir de 360 microgrammes d'ozone par m3, 400 microgrammes de dioxyde d'azote, ou 600 microgrammes de dioxyde de soufre. Les pouvoirs publics (préfets) doivent publier avant 17 heures l'arrêté instaurant la circulation alternée le lendemain et demandent aux médias d'en informer le public, réduction de 20 Km/h de toutes les vitesses autorisées, transports en commun et stationnement résidentiel gratuits, contournement des grandes villes concernées pour les camions en transit.
De la part des Maires :
exercer leur pouvoir de police municipale pour lutter contre la pollution
informer et conseiller sur l'usage et l'entretien des appareils à combustion, contrôler les locaux publics en la matière, favoriser l'isolation thermique
établir le bilan énergétique de la commune et contrôler les concessions des services publics portant sur la distribution des énergies, dans le but d'une efficacité énergétique
informer et sensibiliser les citoyens sur la qualité de l'air, diffusion de l'indice de qualité de l'air ATMO transmis par les associations de surveillance de la qualité de l'air.
améliorer le trafic automobile en modifiant l'accès à certaines artères (mise en zone piétonnière, création de zones de stationnement ou de parkings intra-muros, limitation des heures de livraisons,...), réduction de la vitesse, sensibilisation au co-voiturage
création de parkings à l'entrées des villes avec des transports en commun pour relais
encourager l'utilisation du vélo ( parcours spécifiques, passage réservé et protégé sur les artères existantes)
promouvoir le contrôle anti-pollution des véhicules
favoriser les déplacements de proximité dans les quartiers (habitat / écoles / travail autant que possible)
favoriser les voies de liaison principales entre communes rurales pour éviter les excès de goudronnage et consécutivement la perturbation des milieux traversés
développer les transports en commun, (bus, tramways, navettes), notamment après étude des heures et parcours des déplacements les plus importants. Comme évoqué au niveau national, les transports en commun doivent présenter des garanties de desserte (lieux et fréquences), de confort, de sécurité, et de coût (incitatif pour l'usager et acceptable pour le contribuable)
encourager de nouvelles sources d'énergie pour les transports et véhicules de la commune, pour les chauffages des bâtiments et équipements municipaux :énergie solaire, éolienne, méthane produit à partir des déchets agricoles ou ménagers
aérer les locaux publics et informer les particuliers de l'aération nécéssaire de leurs intérieurs
avoir une politique active de protection et de développement des forêts et des espaces verts (les arbres absorbent une partie des émissions de dioxyde de carbonne. Un hectare de cèdres, chênes ou autres espèces communes, retient sur son feuillage 50 tonnes de poussières atmosphériques par an).
-Voilà un large travail qui s'exerce avec la sga, le gouvernement et les partis de simland.
Le ministére....