Ça yest, c'est reparti pour mon délire habituel

J'ai pris un peu de retard, j'essayerai de le rattraper dans les jours à venir. Jusque-là, délectez-vous du récit du 16

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CARNET DE BORD DE NAPOLÉON LA VIOLETTE16 septembre 2007, 75°25'06'' N, 160'30'12'' OTrop froid pour sortir faire quoi que ce soit aujourd'hui. Le brise-glace continue d'avancer – ce qui est normal – et moi d'engloutir des pâtisseries – ce qui n'est pas anormal.

Pour m'occuper, je me décide à entrer dans le labo du brise-glace. Le « labo », parce que je ne connais pas la fonction exacte de la salle ; mais le nom doit sûrement être tellement compliqué qu'il vaut mieux l'appeler labo. Tout ce que je sais, c'est qu'une bande de savants sadiques et barbus au dos courbe s'adonne ici à quelques expériences maléfiques et autres crimes impayés, ça me suffit. (Mouhahahaha ! pardon.)
Oui, quelque chose comme ça (mais en pire)En justicier valeureux, j'insprire profondément, puis j'accomplis sans défaillir mon devoir et donne un grand coup de pied (aïe) dans la porte... Personne. L'ennemi est sans doute parti dominer le monde.
Et voilà ses armes diaboliques... Je suis sûr que cette poudre bleue est du concentré de cerveau de singe à trois têtes ! Ou ne sais-je qu'elle horreur... Mais pourquo ai-je mis les pieds sur ce navire ?
Tout en sachant qu'un dangereux savant fou armé d'un décamembobrateur nucléique à ions (ou d'un crayon jaune fluo) peut surgir à tout moment, j'examine l'armement infernal. Hé, amusantes ces couleurs... Un peu de ça, un peu de ci...
Oups ! J'en ai renversé !
Aïe ! Que fait-on dans ces cas-là ?« Hé ! Qu'est-ce que vous faites là ? »
Malheur ! Le savant fou ! Le voilà, avec trois de ses complices ! Habilement déguisé en personne normale, je dois dire. Je veux me saisir d'une banane et lui dire : « Ha ha, tu es fait, super-méchant ! Rends toi sans opposer de résistance, sinon je te retourne l'ongle du majeur ! »
Mais en réalité, je reste sur place et dis « Heu... ben, heu... »
« Vous vouliez voir ce sur quoi nous travaillons ? »
— Beu... »
— Pas de problème ! Tenez, je vais vous montrer. »
Rends-toi, psychopathe !Ce n'est sans doute qu'une ruse mais je le suis, en essayant déspesérément de dissimuler la fumée qui s'échappe de l'appareil. Le professeur démoniaque me montre des travaux qui ont une apparence tout-à-fait innofensive. Du bluff, je suppose ! Par exemple, bien qu'il m'apprenne que l'équipe a fait une découverte bouleversante (selon ce bidule en-dessous, ils auraient découvert que la température de l'Océan Arctique aurait atteint 18°C dans la préhistoire. Mais vous n'êtes pas obligé de retenir ça, c'est le moins important du récit), je sais que c'est en effet un... heu... quelque chose de maléfique, en tous cas.
18°C dans l'Arctique il y a 55 millions d'années !
Une des plus grandes découvertes de l'expédition (mais c'est bien sûr du bluff)« Voilà, monsieur. Si vous avez d'autres questions n'hésitez pas. »
— Ah... merci
[sombre ectoplasme, profite bien des dernières minutes qu'il te reste à vivre !]— Voilà, vous pouvez revenir quand vous voulez, on sera tous ravis de vous... hé ! Qu'est-ce que c'est derrière votre dos ?
— Oh ? Quoi ?
— Ça... argh !
Ouille.
Extrait du carnet de bord de Napoléon La Violette, découvert dans l'estomac d'un singe à trois têtes[/align]