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Réponses[/align]
Lucas>Ne t'inquiètes pas, je n'abandonne pas ma ville, j'aurai juste moins de temps à y consacrer durant les prochains mois, j'irai à un rythme beaucoup plus lent, mais j'ai encore plein de choses à faire et de projets à présenter à ton successeur!
Khrystof>Merci Monsieur le Gouverneur, je savais que tu étais absent, ce n'est pas grave si tu étais en retard, l'important c'est que tu postes à un moment ou un autre

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C'est la dernière MAJ avant la rentrée, et donc avant longtemps, mais ne vous inquiétez pas, même si la ville semblera inactive ces prochains mois, il y aura d'autres MAJs!
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MAJ IV – Bosquada[/align]
Construit à partir du milieu des années 1610, le village de
Bosquada est alors un petit village de paysans. Lors de la
Revuelta de Mayo, un conflit qui opposa les espagnols et les autochtones Akapaya et Maoiis en mai 1621, ses habitants furent les premières victimes du conflit, trois d'entre eux ont péri lors de l'attaque menée par les autochtones. En effet, le petit village n'a jamais été fortifié, et les habitants, en cas d'attaque, devaient se réfugier dans le Fort de la Navidad, tout proche.
Le village est construit autour de l'Église de l'Immaculée Conception (
Iglesia de la Inmaculada Concepción), érigée entre 1625 et 1634. Il était entouré de champs de céréales, de plantations de bananes et d'agrumes, mais également de quelques fermes où l'on élevait des volailles. Cette spécificité a donné son nom à la principale place du village. En effet, sur le parvis de l'église se tenait quasi quotidiennement le
Marché aux Oiseaux, où l'on vendait essentiellement les volailles élevées dans les fermes alentours, les céréales cultivées dans les champs voisins, mais aussi quelques oiseaux locaux capturés dans les forêts environnantes. La place fut ainsi nommée Place du Marché aux Oiseaux (
Plaza del Mercado a Pájaros). La rue voisine fut nommée Rue des Céréales (
Calle de los Cereales) car c'est de ce côté-ci du marché que se vendaient les produits céréaliers. Le marché de Bosquada a connu une activité croissante jusqu'à la fin du XVIIIème siècle avant de disparaître peu à peu. Les oiseaux exotiques furent vendus sur ce marché jusqu'au début du XIXème siècle, malgré une interdiction datant de 1786. Le
braconnage des oiseaux s'est donc poursuivi encore plusieurs années. Aujourd'hui, toutes les espèces locales sont protégées et certaines qui étaient en voie de disparition ont presque retrouvées un niveau de population comparable à celui du XVIIème siècle.
Avec l'urbanisation aux XIX et XXème siècles, les champs ont progressivement disparu autour du village, qui fut intégré à la commune d'Aceira en 1858. Sa population actuelle est d'environ 20 000 habitants. Mais, il est aujourd'hui le quartier le plus pauvre d'Aceira, le chômage touche environ 15% de la population et le niveau d'éducation est le plus faible de la ville. Cependant, une politique visant à redresser le niveau du quartier fut mise en place dès les années 80, avec de bons résultats, le taux de scolarisation a progressé et le nombre de jeunes poursuivant des études supérieures a plus que doublé en 25 ans. Malgré tout, la situation reste difficile sur le plan économique, l'agriculture qui fut très longtemps la principale ressource du village n'occupe plus que 12% de la population active.
Découvrons ce quartier d'un peu plus près...
Repérez-vous grâce à cette carte:
1. De la rue du Lion (Calle del León) à la rue Haute(Calle Alta)
2. La rue Colorée (Calle Colorada)
3. L'école et la place Joan Miró (Plaza Joan Miró)
Joan Miró était un peintre, céramiste et sculpteur espagnol, figure importante du surréalisme et de l'Art Moderne. L'école et la place furent baptisées à son nom en 1984, un an après sa mort.
4. De la rue Neuves Maisons (Calle Nuevas Casas) à la la rue Ste Régine (Calle Sta Regina)
5. Le Théâtre des Deux Soeurs (Teatro de las Dos Hermanas)
A la fin du XVIIIème siècle, le plus riche commerçant acéirois, Alfonso Lopez de Muñanes, décide de se faire construire un petit palais près du village de Bosquada afin de profiter de la campagne environnante et de se reposer loin du tumulte du centre-ville et du port d'Aceira qu'il fréquentait énormément de par son métier. Ses descendants poursuivèrent avec succès son activité d'import-export. Son arrière-petit-fils Luis, qui n'avait que deux filles Maria et Agata, décède en 1887. L'affaire familiale a de plus en plus de difficultés: la guerre du Coton, le développement de l'industrie entraînnant la multiplication des concurrents, etc. Les deux soeurs Maria et Agata, passionnées d'art et de théâtre décident de transformer le palais familial de Bosquada en un luxueux théâtre. La réhabilitation commence en 1888 et deux ans plus tard, le théâtre est inauguré. Bien qu'éloigné du centre-ville et situé dans un quartier assez pauvre, le théâtre connaît un succès rapide et grandissant, notamment en proposant des représentations à prix très réduits pour les plus pauvres. En 1929, Agata décède et à la mort de Maria en 1943, le théâtre Lopez de Muñanes est vendu et nommé
Théâtre des Deux Soeurs en hommage à ses fondatrices. C'est aujourd'hui l'un des plus prestigieux théâtres acéirois.
6. De la rue Ste Hélène (Calle Sta Helena) à la rue de la Forêt (Calle de la Selva)
7. De l'Avenue de Calante (Avenida de Calante) à la rue des Céréales (Calle de los Cereales)
M1. Église de l'Immaculée Conception (Iglesia de la Inmaculada Concepción) et la Place du Marché aux Oiseaux (Plaza del Mercado a Pájaros)
M2. Parc Luis Aruñes y Guajana (Parque Luis Aruñes y Guajana)
Ce parc fut en grande partie amménagé dans les années 70, c'est un des plus grands parcs de la ville.
Et pour terminer...
Une vue générale du quartier
A vous de commenter!